C’est certain que les vraies victimes de l’augmentation de la taxe sur la téléphonie ne sont pas en train de crier. La grève des travailleurs de ce secteur pour dénoncer des nouvelles impositions de l’Etat, est sans précédent. Pour beaucoup, il parait illogique, car en réalité, leurs employeurs font supporter les charges par d’autres.
Donc, en réalité, les vraies victimes de la boulimie de l’Etat à renflouer ses caisses, sont les consommateurs qui sont les populations.
Depuis l’augmentation de la taxe sur la communication- cette taxe est passée de 1 franc la seconde de communication à 2 francs – le cout des appels a grimpé. Celui-ci qui était de 480 francs guinéens la minute est aujourd’hui à 540 francs, soit une augmentation de 14%.
Selon l’Autorité de régulation des postes et télécommunications, le total du trafic voix sur tous les opérateurs de téléphonie en Guinée a atteint 13,8 milliards de minutes en 2020 contre 12,3 milliards de minutes en 2019.
Ce qui est paradoxal, c’est que l’augmentation de ce coût d’appels s’est passée sans que le consommateur n’en soit informé et sensibilisé.
